« CONTRER LE RACISME, C'EST CONSTRUIRE UNE PLEINE CITOYENNETÉ POUR TOUTES ET TOUS »
MARDI 22 MARS • SOIRÉE D'OUVERTURE
Horaire des activités | |
---|---|
17 h | Ouverture du colloque de la SACR 2022 · Samira Laouni ouvre le colloque de la SACR et présente l’animatrice Dalila Awada |
17 h 10 | Table ronde - animation par Dalila Awada avec les panélistes suivants : · Frantz Voltaire, Président de la SACR · Myrlande Pierre, Vice-Présidente de la CDPDJ · Saadatou Abdoulkarim et Erika Massoud, coordonnatrices à la TCRI |
18 h 15 | Présentation de la vidéo de Webster Durban+20 – Quels sont les progrès réalisés pour vaincre le racisme ? |
18 h 20 | Présentation de JeSuisMTL et des expositions en ligne, dont « La pandémie du racisme » |
18 h 30 à 19 h | Réseautage informel entre les participant.e.s |
• BIOGRAPHIES DE PANÉLISTES (MARDI 22 MARS) •
Frantz Voltaire, Président de la SACR
Frantz Voltaire est actuellement le Président du Centre International de Documentation et d’Information Haïtienne, Caribéenne et Afro-Canadienne (CIDIHCA), qu’il a fondé en 1983. Il est aussi président du Conseil d’Administration de l’Afro-Musée et membre du Conseil d’Administration de Clowns sans frontières et du Cercle de danse Nyata Nyata.
Il est né en Haïti en 1948 et a réalisé après ses études universitaires en Histoire et en Sciences Politiques au Chili, la Flacso au Chili et l’UdeM, puis l’UQAM. Il a enseigné à l’Université du Chili, l’UQAM, l’UdeM, l’Université Nationale Autonome du Mexique et l’Université d’État d’Haïti.
Il a été Membre de nombreux jurys : Conseil des Arts du Canada, Conseil des Arts et des lettres du Québec, Télévision Suisse Romande, Festival de films de la Caraïbe, Vues d’Afrique, Festival itinérant de films de la Caraïbe.
Il a été aussi commissaire de plusieurs expositions New-York, Port-au-Prince, Seychelles, Milan, Toronto, Montréal.
Il a réalisé plusieurs documentaires qui touchent plusieurs aspects de l’histoire et de la culture haïtienne : Une histoire de la Banque (2015) Prix Office National du Film, Maestro Issa (2009), Au nom du pére… (2005), Les chemins de la mémoire (2002) Prix ONF, Port au Prince, ma ville (2000) Prix Cora Coralina.
Il a publié plusieurs ouvrages et articles : Une brève histoire des noirs au Canada, éditions CIDIHCA (2007); Le problème de l’habitat en Haïti. (1998); Pouvoir Noir en Haïti, éditions CIDIHCA. (1988).
Il est actuellement directeur de la Revue académique d’histoire haïtienne.
Samira Laouni, coordinatrice de la SACR
Samira Laouni, femme militante québécoise de longue date (1998), mais marocaine d’origine ayant vécu plus d’une décennie en France, détient un doctorat en économie internationale et un DESS en commerce et marketing international de la Sorbonne. Elle détient également un certificat d’études politiques à l’École nationale d’administration publique de la ville de Québec. Elle est très active au Québec, surtout en tant que présidente-directrice du C.O.R. (communication, ouverture, rapprochement interculturel). Conférencière et consultante, toute son action vise le rapprochement entre les Québécois minoritaires et ceux de la majorité et exclut la confrontation.
Féministe convaincue, elle a milité pendant plusieurs années au sein de la Fédération des femmes du Québec (FFQ). Elle fait la promotion de l'égalité entre toutes et tous : femmes et hommes; minorités et majorité. Elle a présenté plusieurs mémoires en Commissions parlementaires; elle coordonne depuis 2016 la Semaine d'actions contre le racisme et pour l’égalité des chances (SACR).
Son implication citoyenne l’avait même amenée en politique active (2008) en tant que candidate du Nouveau parti Démocratique (NPD) dans Bourassa, contre Denis Coderre, proposant ainsi un exemple vécu de trait d’union entre les nouveaux Québécois et les «anciens»!
Elle a fondé le C.O.R., et co-fondé la TCRS (Table de concertation contre le racisme systémique), la SSM- MAW (Semaine de sensibilisation musulmane), le QMDL (Québécois musulmans pour les droits et libertés) et le JISR (Jeunes intellectuels, sportifs et responsables).
Myrlande Pierre, vice-présidente de la CDPDJ
Madame Myrlande Pierre a été nommée vice-présidente le 14 juin 2019. Elle est responsable du mandat confié à la Commission par la Charte des droits et libertés de la personne et la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans les organismes publics.
Madame Pierre est une experte reconnue à l’échelle nationale et internationale dans le domaine de l'immigration et de l’intégration socioéconomique et plus particulièrement de l'intégration socioéconomique des minorités racisées. Les questions de racisme et de discrimination systémiques, les enjeux touchant les femmes des minorités ethnoculturelles et racisées constituent la pierre angulaire de ses travaux. Elle a, à son actif, plusieurs publications sur ces questions et a participé à titre de conférencière invitée, à de nombreux forums à l’échelle nationale et internationale.
Myrlande Pierre a occupé divers postes d’analyste principale, de conseillère stratégique en politiques publiques et de gestion au cours de sa carrière, notamment au ministère Citoyenneté et Immigration Canada et au ministère du Patrimoine canadien. Depuis avril 2018, elle était chercheure principale par intérim au Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité, division de la recherche au gouvernement du Canada. Elle a également travaillé au Conseil des relations interculturelles du Gouvernement du Québec.
Madame Pierre est titulaire d’une maîtrise en sociologie de l’UQAM et est, depuis 2018, candidate au doctorat en sociologie(socio-économie) à la Faculté des sciences sociales, Université de Genève. Sa carrière est également marquée par son engagement social. Elle a notamment été présidente de la Table sur la Diversité, l’inclusion et la lutte contre les discriminations de la Ville de Montréal et co-responsable du Comité État gouvernance et justice du Groupe de réflexion et d’actions pour une Haïti nouvelle (GRAHN). Myrlande Pierre a obtenu plusieurs prix pour son implication à l'avancement des droits des femmes et des minorités racisées. Elle a notamment reçu en 2018, la Médaille de l’Assemblée nationale. (Source : https://www.cdpdj.qc.ca/fr/nos-services/a-propos/membres)
Saadatou Abdoulkarim, coordonnatrice à la TCRI
Saadatou Abdoulkarim est coordonnatrice de projet à la TCRI. Créée en 1979, la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes (TCRI) est un regroupement de plus de 160 organismes œuvrant auprès des personnes réfugiées, immigrantes et sans statut. Sa mission vise la défense des droits et la protection des personnes réfugiées et immigrantes au Québec dans leur parcours d’immigration, d’établissement et d’intégration en termes de services, d’aide, de soutien, de réflexion critique et de solidarité sur le territoire du Québec.
Erika Massoud, coordonnatrice à la TCRI
Erika Massoud est coordonnatrice de projet à la TCRI. Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes (TCRI) est un regroupement de plus de 160 organismes œuvrant auprès des personnes réfugiées, immigrantes et sans statut. Sa mission vise la défense des droits et la protection des personnes réfugiées et immigrantes au Québec dans leur parcours d’immigration, d’établissement et d’intégration en termes de services, d’aide, de soutien, de réflexion critique et de solidarité sur le territoire du Québec.
Aly Ndiaye, membre fondateur du collectif Limoilou Starz, est un vétéran et l'un des pionniers du mouvement hip-hop québécois
Aly Ndiaye, alias Webster, est né et a grandi dans le quartier Limoilou à Québec. D’un père sénégalais et d’une mère québécoise, il a toujours été fier de ses origines et se présente comme un SénéQueb métis pure laine. Sa passion pour l’histoire l’a mené à faire des études universitaires dans ce domaine.
Militant, Webster s’implique beaucoup socialement. Il donne régulièrement des conférences sur une multitude de sujets dont, son thème de prédilection, l'histoire de la présence afro-descendante et l’esclavage au Québec et au Canada depuis l’époque de la Nouvelle-France. Afin de mieux diffuser ces informations, il a mis sur pied les tours Qc History X, une visite guidée de la ville de Québec à propos de ce pan d’histoire largement méconnu. Il était aussi le commissaire de l’exposition Fugitifs! au Musée National des Beaux-Arts du Québec d’avril à septembre2019.
Depuis 2009, il parcourt le monde afin de présenter des ateliers d'écriture où il apprend l'utilisation créative du français à travers le rap. Il a visité plusieurs universités américaines dont Harvard, M.I.T., Howard, Georgetown et UCLA. Il a aussi donné des concerts, des conférences et des ateliers d’écriture dans plusieurs pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d'Amérique du Sud.
Côté musical, Webster est actif depuis 1995 ; membre-fondateur du collectif Limoilou Starz, il est un vétéran et l'un des pionniers du mouvement hip-hop québécois. Le Vieux de la Montagne est reconnu pour la qualité de ses textes ainsi que l'intelligence de ses propos. Son art est un outil qu’il affine depuis plus de deux décennies afin de véhiculer de la manière la plus créative son bagage culturel et intellectuel.
Webster est aussi l’auteur d’un manuel d’écriture hip-hop, À l’Ombre des Feuilles (Québec Amérique, 2019), et d’un livre jeunesse à propos d’Olivier Le Jeune, le premier esclave africain au Canada, Le Grain de Sable (Septentrion, 2019).
MERCREDI 23 MARS • COLLOQUE D'OUVERTURE
« Contrer le racisme, c’est construire une pleine citoyenneté pour toutes et tous ! »
Organisé en partenariat avec la TCRI
Nous, citoyen.ne.s du Monde, particulièrement, nous au Québec, que devons-nous comprendre, que pouvons-nous faire, quand une guerre, ou un séisme, se déroule en direct sur nos écrans, à part pleurer de compassion ? Comment agir en solidarité avec les personnes réfugiées et immigrantes ?
La conférence principale réunira :
François Crépeau, professeur à la Faculté de droit de l’Université McGill, rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l’homme des migrants entre 2011 et 2017, examinera pourquoi le Pacte mondial sur les migrations de 2018 est si peu connu et appliqué. Les États doivent planifier la mobilité humaine comme ils planifient tous les autres champs de gouvernance. Pour cela, il nous faudra penser la mobilité autrement...
Jean-Claude Icart, sociologue, chercheur autonome, est connu pour ses travaux sur les questions d’immigration et de refuge, le racisme et les droits humains. Sa présentation portera sur ces thèmes dans le cadre de la guerre actuelle entre la Russie et l’Ukraine.
Marjorie Villefranche, est la directrice générale de la Maison d'Haïti, elle se consacre depuis plus de 40 ans à l’éducation et à la défense des femmes immigrantes et des demandeurs d’asile. La lutte contre le racisme, la discrimination et toutes les formes d’exclusion font partie de sa vie quotidienne. Honorée par plusieurs prix dont, Citoyenne d’honneur de la ville de Montréal en 2021 Marjorie Villefranche est actuellement une des voix les plus influentes de son milieu.
Dalila Awada, sociologue, sera la modératrice.
Horaire des activités | |
---|---|
9 h 30 à 10 h | Accueil des participant.e.s et des panélistes |
10 h à 11 h | Conférence du colloque de la SACR, animée par Dalila Awada en présence de : • François Crépeau, professeur titulaire de la Chaire Hans et Tamar Oppenheimer en droit international public • Jean Claude Icart, professeur associé au Département de sociologie de l’UQAM • Marjorie Villefranche, directrice de la Maison d'Haïti |
11 h à 12h | Période de questions avec le public |
12 h à 13 h | Dîner |
13 h à 14 h 30 | Atelier sur le racisme en emploi, animée par Dalila Awada en présence de : · Marie-Thérèse Chicha, professeure à l’École des relations industrielles et titulaire de la Chaire en relations ethniques de l’Université de Montréal · Ramatoulay Diallo, trésorière du Conseil central du Montréal métropolitain à la CSN · Marc-Édouard Joubert, Président FTQ-Montréal Métropolitain |
14 h 30 à 16 h | Atelier sur le racisme en éducation, animée par Dalila Awada en présence de : · Rakia Laroui, professeure au Département des sciences de l'éducation à l’UQAR · (Personne à confirmer) |
16 h à 16 h 10 | Synthèse de la journée par Dalila Awada, sociologue |
• BIOGRAPHIES DE PANÉLISTES (MARDI 23 MARS) •
François Crépeau, professeur titulaire de la Chaire Hans et Tamar Oppenheimer en droit international public
François Crépeau est professeur et titulaire de la Chaire Hans et Tamar Oppenheimer en droit international public, à la Faculté de droit de l'Université McGill. Il est membre du Comité scientifique de l’Agence pour les droits fondamentaux de l’Union Européenne (Vienne, AT) et Président du Thematic Working Group on Migrant Rights and Integration in Host Communities, KNOMAD - Global Knowledge Partnership on Migration and Development, World Bank Group (Washington DC). Il fut Rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l’homme des migrants (2011-2017) et Directeur du Centre pour les Droits de la personne et le pluralisme juridique de McGill (2015-2020).
Jean Claude Icart, professeur associé au Département de sociologie de l’UQAM
Sociologue, Jean-Claude Icart a œuvré longtemps dans l’action communautaire, la formation des adultes, la coopération internationale et la recherche universitaire (UQAM). Ses principales publications portent sur les questions d’immigration et de refuge, les relations interculturelles, le racisme et les droits humains. Depuis 2011, il travaille comme chercheur autonome.
Marjorie Villefranche, directrice de la Maison d'Haïti
Marjorie Villefranche, la directrice générale de la Maison d'Haïti, se consacre depuis plus de 40 ans à l’éducation et à la défense des femmes immigrantes et des demandeurs d’asile. La lutte contre le racisme, la discrimination et toutes les formes d’exclusion font partie de sa vie quotidienne. Honorée par plusieurs prix dont, Citoyenne d’honneur de la ville de Montréal en 2021 Marjorie Villefranche est actuellement une des voix les plus influentes de son milieu.
ATELIER SUR LE RACISME EN EMPLOI
« Contrer le racisme, c’est construire une pleine citoyenneté pour toutes et tous ! »
Organisé en partenariat avec la TCRI
Dans un contexte où le manque de main-d'œuvre est criant, particulièrement dans certaines régions du Québec qui tentent par divers moyens d'attirer des personnes immigrantes, des situations d’abus et de violation des droits de ces personnes en emploi ont fréquemment été rapportées. Bien que le secteur public et parapublic soit doté d’un éventail de programmes d’accès à l’égalité pour lutter contre la discrimination systémique, on constate que les objectifs de représentation des personnes immigrantes racisées, tant au sein de la fonction publique que des institutions publiques ou privées sont loin d’être atteints.
Jusqu’à présent, l’accès à l’égalité en emploi constitue un rendez-vous manqué et les défis à l’intégration, la rétention et la promotion des personnes immigrantes racisées en emploi persistent. Les employeurs, gestionnaires et équipes de travail sont souvent peu ou pas préparés à accueillir cette main-d'œuvre culturellement diversifiée.
Questions pour panélistes :
- À votre avis, quels sont les grands enjeux liés au racisme et à la discrimination que vivent les personnes immigrantes et réfugiées en emploi ?
- Quels recours pour les travailleurs et travailleuses immigrantes, notamment ceux/celles avec un statut précaire ou temporaire, qui vivent du racisme et/ou de la discrimination en emploi ?
• BIOGRAPHIES DE PANÉLISTES DE CET ATELIER •
Marie-Thérèse Chicha, professeure à l’École des relations industrielles
Marie-Thérèse Chicha détient un doctorat en Sciences économiques de l’université McGill. Elle est professeure titulaire à l’École de relations industrielles de l’Université de Montréal. En raison de son engagement dans la lutte contre les discriminations et l’égalité des femmes, notamment pour son rôle majeur dans l’adoption de la Loi sur l’équité salariale au Québec, elle a reçu en 2015 le Prix du gouverneur général du Canada en commémoration de
M-T Chicha a écrit plusieurs articles et ouvrages sur les thèmes suivants : la discrimination systémique en emploi, les politiques d’accès à l’égalité et d’équité salariale, la déqualification des immigrants, les politiques d’immigration et d’intégration en emploi des immigrants, la gestion de la diversité.
De 2004 à 2015, elle a agi comme experte en matière d’égalité auprès de l’Organisation internationale du travail et dans ce cadre, elle a été invitée par divers gouvernements et partenaires sociaux : Allemagne, France, Danemark, Belgique, Suède, Maroc, Royaume-Uni, États-Unis, République tchèque, ainsi qu’au Portugal et en Ukraine dans le cadre du programme EQUAL de l’Union européenne. Récemment, Marie-Thérèse Chicha a été nommée par le ministre du travail du Canada, vice-présidente du Groupe de travail chargé de revoir la loi fédérale sur l’Équité en matière d’emploi.
Ramatoulay Diallo, trésorière du Conseil central du Montréal métropolitain à la CSN
Ramatoulaye Diallo (RAMA), a été responsable du projet cantine scolaire en RDC, vice-présidente du syndicat des travailleuses et travailleurs du centre de réadaptation Lucie-Bruneau, elle a été responsable du comité Immigration et Relations interculturelles de 2013-2019 au CCMM, elle a été élue au poste de vice-présidente à l’Information et à la mobilisation du CIUSSS, formatrice au CCMM et maintenant élue au poste de trésorière au CCMM.
Ramatoulaye Diallo représentera à la fois :
· Le Comité Relations interculturelles de la CSN (c’est-à-dire de l’ensemble de la confédération)
· Le Conseil central du Montréal métropolitain de la CSN
Marc-Édouard Joubert, Président FTQ-Montréal Métropolitain
Fils aîné de parents haïtiens ayant immigré à Montréal en 1966, Marc-Édouard Joubert a été confronté à un très jeune âge à l’apprentissage de la différence et du poids qu’elle représente parfois. Il fut engagé chez Postes Canada où il a profité de l’exemple de plusieurs délégués syndicaux d’expérience. Après avoir patiemment gravi les différents échelons de la structure syndicale, notamment au sein de comités exécutifs locaux et régionaux. Le confrère, Marc-Édouard fut élu par acclamation président du Conseil régional FTQ Montréal métropolitain en 2016 et en 2019.
Ses nombreuses fonctions syndicales lui ont appris que la défense des intérêts du grand nombre ne doit jamais se faire en mettant de côté les préoccupations des membres les plus vulnérables ou les moins nombreux au sein de l’unité syndicale. Ses champs d’intérêts incluent la théologie, la sociologie et la philosophie. Les rapports que les humains entretiennent entre eux et les mécanismes de domination qui perpétuent les inégalités constituent ses sujets de réflexion favoris. La recherche continue de l’équité et de la justice sociale reste le moteur de son action militante.
ATELIER SUR LE RACISME EN ÉDUCATION
« Contrer le racisme, c’est construire une pleine citoyenneté pour toutes et tous ! »
Les obstacles systémiques auxquels font face les personnes immigrantes et réfugiées, et particulièrement les jeunes dans le milieu de l'éducation, sont multiples. Les étudiants et étudiantes immigrants et racisés sont les cibles de discrimination et de harcèlement de la part de leurs pairs, mais aussi de la part du personnel scolaire et de l’administration, qui portent certains biais négatifs vis-à-vis leurs compétences. Les jeunes racisés sont sur-surveillés dans les salles de classe et plus souvent ciblés par des mesures disciplinaires, ce qui mène à constater un taux de décrochage disproportionnellement plus élevé parmi les jeunes à la croisée de multiples oppressions. Un manque de soutien pour ces jeunes, particulièrement les jeunes sous-scolarisés et nouvellement arrivés au Québec, ainsi que leurs familles, qui tentent de naviguer un nouveau système scolaire, peut être constaté.
Questions pour panélistes :
- Quels sont les enjeux liés au racisme que vivent les personnes immigrantes et réfugiées et particulièrement les jeunes dans le milieu de l’éducation ?
- Quels sont les initiatives pour lutter contre le racisme et la discrimination dans le milieu scolaire ?
- Quels changements structurels sont nécessaires dans le milieu éducatif pour qu’il soit plus inclusif des réalités des personnes immigrantes et réfugiées ?
• BIOGRAPHIES DE PANÉLISTES DE CET ATELIER •
Rakia Laroui, professeure au Département des sciences de l'éducation à l’UQAR
Rakia LAROUI est une canadienne d’origine marocaine qui vit au Canada depuis une trentaine d’années. Elle est professeure titulaire et chercheure universitaire en sciences de l’éducation au campus de Lévis de l’UQAR. Elle est membre et vice -présidente du Conseil du Statut de la Femme depuis 17 années. Mme Laroui a commencé son engagement pour améliorer la condition des femmes à l’âge de 18 ans alors qu’elle était étudiante au Maroc. Elle a continué cet engagement au Canada. Elle a obtenu en 2013 le trophée de l’Éxcellence comme femme arabo canadienne de carrière pour son engagement. Elle a été nommée en 2016 Chevalière de l’ordre National du Québec. À l’occasion du 8 mars 2021, elle a obtenu un Certificat de reconnaissance de l’Assemblée Nationale du Québec pour son dévouement professionnel et son engagement citoyen contribuant à l’apport de la diaspora maghrébine à la société québécoise. Elle a également reçu de la part du président de l’Association Racines un trophée Hommage pour son engagement.
Mme Laroui reconnait que : « Le travail pour l’équité et l’égalité des droits, des chances, des devoirs et des responsabilités est un objectif continu et un devoir citoyen ». Elle ajoute que l’éducation aux pratiques égalitaires est l’option gagnante pour une société plus harmonieuse et équitable.
Dalila Awada, chroniqueuse et responsable des relations publiques à Hoodstock
Dalila Awada, diplômée en sociologie de l'Université de Montréal (M. Sc.), est engagée depuis plus de dix ans pour la justice sociale. Elle est chroniqueuse et travaille comme responsable des relations publiques à Hoodstock, un organisme nord-montréalais qui lutte contre les inégalités systémiques.
FORMULAIRE DE PARTICIPATION
Pour assister aux activités du colloque, vous devez remplir le formulaire ci-dessous pour confirmer votre participation. Merci.